Louis Guillaume |
Le jour blesse la mer qui se cabre et gémit Et le silence obscur qui frémit en toi-même Mais le ressac éclate au reproche du vent Tandis que nul n'entend les cris de ta poitrine. Seule une vague dort au tréfonds de l'abîme Qui rêve d'apaiser à jamais la tempête. Qui saura l'écouter, cette sour de l'oubli, Et lira sa chanson dédiée à l'écume ? Et quel fou tenterait d'apprivoiser ces flots, Tous ces mots de lumière enchaînés dans le sang, Sinon celui qui veille au cour de ton sommeil Et qui ferme les yeux pour baliser la nuit ? |
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Louis Guillaume (1907 - 1971) |
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Portrait de Louis Guillaume | |||||||||