Luc Bérimont |
Naissance: 1915 à Magnac-sur-Touvre Décès: Hermeray en 1983 André Pierre Leclercq, dit Luc Bérimont, est un écrivain et poète français Originaire du Nord de la France, il est né le 16 septembre 1915, à Magnac-sur-Touvre en Charente où sa famille était réfugiée pour cause de Première Guerre mondiale, mais passa son enfance à Ferrière-la-Grande, près de Maubeuge et fit ses études de droit à Lille. En 1938, pour ses débuts en poésie, il imprime avec Félix-Quentin Caffiau, en taillant les caractères au couteau, une revue appelée Prairie qui reçoit les encouragements de Jean Giono, Jean Paulhan et Max Jacob. Puis il publie dans la revue lilloise La Hune et y rencontre Maurice Fombeure. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé au 46e R.I. et combat en Lorraine avant d'entrer dans la résistance au réseau Hunter-Nord. Il fournit des poèmes pour Poètes casqués 40 de Pierre Seghers. Un résistant communiste, Jean Garaudet, le fait entrer à Radio Paris pour une entreprise de noyautage, où il est chargé plus particulièrement des émissions de poésie. En 1941, il est un des premiers participants de l'École de Rochefort que venait de fonder le poète Jean Bouhier avec Michel Manoll et René Guy Cadou. En juin 1945, il est officier spécialisé, chargé de mettre en ouvre des émissions françaises sur Radio-Stuttgart, officier de liaison auprès du commandement américain en Allemagne. Sous le couvert des services d'information, il crée également deux revues culturelles, l'une en langue allemande (die Quelle), l'autre en français (Verger). Car Bérimont semble caché au sein de « l'école de Rochefort », aimable supercherie de Jean Bouhier, et qui n'avait d'école réelle que celle en murs de René Guy Cadou, je parle de son école d'instituteur, où des amis plein de ferveur se réunissaient contre les nuits et les brouillards de l'occupation allemande. Il s'est ensuite tellement mis au service des autres, poètes ou chanteurs, qu'il a accepté de se fondre dans le paysage, inconnu, lucide, et attentif, jamais en retard d'une amitié. Pour trouver la paix et la sérénité auxquelles il aspire, il va s'installer à Hermeray dans les Yvelines, où il cultive également avec tendresse un jardin. Sa poésie plonge ses racines dans son amour de la nature, de la terre profonde et de ses germinations pour se fondre dans un sentiment de plénitude cosmique. Poète de la fraîcheur ensoleillée de l'enfance, du rythme lent des saisons, il nous réconcilie avec l'amour de la vraie vie menacée par l'éclosion du béton glacé des villes tentaculaires. Il décède à Hermeray en 1983. Poète, romancier, homme de radio, il fut un « passeur de poésie ». Membre de l'Académie Mallarmé, Président de l'Association Guillaume Apollinaire, Luc Bérimont était également un écologiste avant la lettre. Ouvres Poésie: Domaine de la nuit (ronéotypé aux Armées et préfacé par le sergent Maurice Fombeure, 1940). Epinal me voici (Cahiers de Rochefort, 1940). Le Blason des quatre dimanches (Marcel Boin, 1942). Lyre à feu (Debresse, 1943). La huche à pain (Amis de Rochefort, 1943). La ballade de hurle-cour (Fanlac, 1946). Sur la terre qui est au ciel (L'oiseau-mouche, 1947). Bris de clôture (Pierre Boujut, 1948). La brioche des morts (Iles de Lérins, 1948). Les amants de pleine terre (À l'homme méditant, 1959). La forêt (Vincent montero, 1949). Suite (Marcel Boin, 1950). Les mots germent la nuit (Seghers, 1951). Le lait d'homme (Cahiers de Rochefort, 1952). Le grand viager (Nouvelles éditions Debresse, 1954). L'herbe à tonnerre (Seghers, 1958). Les accrus (Seghers, 1963). Un feu vivant (Flammarion, 1968). L'évidence même (Flammarion, 1971). Comptines pour les enfants d'ici et les canards sauvages (Saint-Germain-des-Prés, 1974). Demain la veille (Saint-Germain-des-Prés, 1977). L'esprit d'enfance (Les éditions ouvrières, 1980). L'homme retrait (Rougerie, 1981). Reprise du récit (1983). Grenier des caravanes (1983). Soleil algonquin (Cahiers Froissart, 1989). Poésies complètes (Le Cherche-midi, Presses Universitaires d'Angers, 2000) Un CD avec des chansons sur des textes de Luc Bérimont Romans Malisette. Les loups de Malenfance (1949). L'Office des ténèbres' (1955). Le Carré de la vitesse (1958). Le bois Castiau, (Robert Laffont, 1963). Le bruit des amours et des guerres (1966). Les Ficelles (1974). |
Luc Bérimont (1915 - 1983) |
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Portrait de Luc Bérimont | |||||||||