wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Lucien Becker



on m'ouvre des bras qui n'ont pas de charnières - Poéme


Poéme / Poémes d'Lucien Becker





On m'ouvre des bras qui n'ont pas de charnières

Je veille sous la lampe du front

Le regard aussi grand que les murs

Je me referme avec des gestes

Qui sont ceux de mon enfance mal cicatrisée

Ma pipe est plus chaude que mon cour

La rue frappe plus fort mon pied désorienté

par les mille années de sommeil d'une nuit

Le vent ne me quitte pas

au premier tournant

Je viens avec peine à la clarté du jour

qui regarde de chaque pierre

et n'atteint pas le visage douloureux

qui monte avec les doigts du sang

derrière les vitres où se fane mon oil.

Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.

Lucien Becker
(1911 - 1984)
 
  Lucien Becker - Portrait  
 
Portrait de Lucien Becker

Biographie

Lucien Becker est un poète rare et sa voix unique fut saluée par Camus, Paulhan, Bousquet, Cadou, Char. Né à Béchy (Moselle), en 1911, mort à Nancy en 1984, il a composé, en marge de la vie littéraire et de ses mouvements, une ouvre brûlante autour du corps de la femme, seul rempart contre le néant.
Résistant pendant la guerre, il ne cessera de résister à la poésie et à ses entours illusoir

L'oeuvre de lucien becker

Lucien Becker n'est peut-être pas le plus grand poète lyrique de son époque; mais il est, sans nul doute, celui qui se sera tenu au plus près du réel, tout en restant farouchement à l'écart de tout artifice. En cela, il aura prolongé la leçon de Reverdy, sa tension nouée, cette écoute des pas, des heures, alors que le silence même est fait de minéral.

mobile-img