Mahmoud Abdelghani |
Mes propos ne ressemblent pas à ceux des malades. Je ne fais pas non plus semblant de comprendre. Dans la nature je ne vois pas d'échelles inoccupées. J'ai dormi tout l'automne jusqu'à ce qu'il devienne mon miroir souffrant. Et maintenant, je suis réveillé. Je t'ai vue regarder du côté du présent, sourire à tes mains comme si la terre était une petite chambre avec des miroirs verts et des langues d'oiseaux. Je te protégerai contre l'homme, même si ma colère n'éclate pas d'une seule traite. Prends, voici du vin qui va pousser dans ta tête même s'il ne m'a pas procuré l'oubli. Et surtout ne crois en rien car l'imagination est un précipice donnant sur un précipice... |
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Mahmoud Abdelghani (1967 - ?) |
Portrait de Mahmoud Abdelghani |