Marc Claude de Buttet |
Je suis égal au jeune Abydien *, Qui, plein d'amour, piqué d'impatience, Tranchoit des eaux la vague violence, Ne redoutant l'effort Neptunien. Sans nef, sans mast, tendant à mon seul bien, Je vai nageant en la mer d'espérance ; Et toi, Ma Dame, es ma tour de constance, Où ton bel oil, mon fardeau, luit si bien. Rigueur, danger, envie, faux propos, Sont mes rochers, ondes, vagues et flos, Qui m'agitant me gardent de port prendre. Mes forts souspirs sont les vents furieux, Mais, si je per mon flambleau gracieux Plus malheureux je morrei que Leandre *. |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Marc Claude de Buttet (1530 - 1586) |
Portrait de Marc Claude de Buttet |