wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Marceline Desbordes-Valmore



La fleur d'eau - Poéme


Poéme / Poémes d'Marceline Desbordes-Valmore





Fleur naine et bleue, et triste, où se cache un

[emblème,
Où l'absence a souvent respiré le mot :
J'aime !
Où l'aile d'une fée a laissé ses couleurs,
Toi, qu'on devrait nommer le colibri des fleurs.
Traduis-moi : porte au loin ce que je n'ose écrire ;
Console un malheureux comme eût fait mon sourire :
Enlevée au ruisseau qui délasse mes pas,
Dis à mon cher absent qu'on ne l'oubliera pas !



Dis qu'à son cour fermé je vois ce qui se passe ;
Dis qu'entre nos douleurs je ne sens pour espace
Que ton voile charmant d'amitié, que toujours
Je puise dans ma foi les voux que tu lui portes,
Que je les lui dédie avec tes feuilles mortes,
Frêles et seuls parfums répandus sur mes jours ;
Dis qu'à veiller pour lui mon âme se consume,
Qu'elle a froid, qu'elle attend qu'un regard la

[rallume !



Dis que je veux ainsi me pencher sous mes pleurs.
Ne trouver nulle joie au monde, au jour, aux fleurs ;
Que la source d'amour est scellée en mon âme,
Que je sais bien quelle âme y répondrait encor,



Dont je serais la vie, et qui serait ma flamme ;
Il le sait bien aussi : mais cette âme, elle dort ;
Elle don dans l'absence où s'effeuille ma vie,
Où tu me dis pourtant que j'en serai suivie,
Et ranimée un jour.
Mais qu'il nous faut encor.
Lui, brûler ; moi, languir pour contenter le sort.



Va donc comme un oil d'ange éveiller son courage ;
Dis que je t'ai cueillie à la fin d'un orage ;
Que je t'envoie à lui comme un baiser d'espoir
Et que se joindre ainsi c'est presque se revoir !

Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.

Marceline Desbordes-Valmore
(1786 - 1859)
 
  Marceline Desbordes-Valmore - Portrait  
 
Portrait de Marceline Desbordes-Valmore

Biographie / Ouvres

Née à Douai en 1786, elle devient chanteuse puis comédienne et elle épouse en 1817 un certain Valmore, acteur dont elle fera passer le nom à la postérité.

Chronologie


mobile-img