Marceline Desbordes-Valmore |
Va, mon âme, au-dessus de la foule qui passe. Ainsi qu'un libre oiseau te baigner dans l'espace-Va voir ! et ne reviens qu'après avoir touché Le rêve... mon beau rêve à la terre caché. Moi, je veux du silence, il y va de ma vie ; Et je m'enferme où rien, plus rien ne m'a suivie ; Et de son nid étroit d'où nul sanglot ne sort, J'entends courir le siècle à côté de mon sort. Le siècle qui s'enfuit grondant devant nos portes, Entraînant dans son cours, comme des algues mortes, Les noms ensanglantés, les voux, les vains serments, Les bouquets purs, noués de noms doux et charmants. Va, mon âme, au-dessus de la foule qui passe. Ainsi qu'un libre oiseau te baigner dans l'espace. Va voir ! et ne reviens qu'après avoir touché Le rêve-., mon beau rêve à la terre caché ! |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Marceline Desbordes-Valmore | |||||||||
Biographie / OuvresNée à Douai en 1786, elle devient chanteuse puis comédienne et elle épouse en 1817 un certain Valmore, acteur dont elle fera passer le nom à la postérité. Chronologie |
|||||||||