Marceline Desbordes-Valmore |
Sans l'oublier, on peut fuir ce qu'on aime, On peut bannir son nom de ses discours, Et, de l'absence implorant le secours, Se dérober à ce maître suprême, Sans l'oublier ! Sans l'oublier, j'ai vu l'eau, dans sa course, Porter au loin la vie à d'autres fleurs ; Fuyant alors le gazon sans couleurs. J'imitai l'eau fuyant loin de la source, Sans l'oublier ! Sans oublier une voix triste et tendre, Oh ! que de jours j'ai vus naître et finir ! Je la redoute encor dans l'avenir : C'est une voix que l'on cesse d'entendre, Sans l'oublier ! |
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Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859) |
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Portrait de Marceline Desbordes-Valmore | |||||||||
Biographie / OuvresNée à Douai en 1786, elle devient chanteuse puis comédienne et elle épouse en 1817 un certain Valmore, acteur dont elle fera passer le nom à la postérité. Chronologie |
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