wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Marie de Rabutin-Chantal



Biographie, ouvres de Marie de Rabutin-Chantal


Poésie / Poémes d'Marie de Rabutin-Chantal





Naissance: 5 février 1626 à Paris
Décès: 17 avril 1696 au château de Grignan

Marie de Rabutin-Chantal, baronne de Sévigné, dite la marquise de Sévigné, est une épistolière française.

Déjà orpheline de père en 1627, alors qu'elle n'a qu'un an, son père, Celse-Bénigne de Rabutin (1596-1627), baron de Chantal, avait été tué lors du siège de La Rochelle, elle perd en 1633 sa mère, Marie de Coulanges, née en 1603.

Marie de Rabutin-Chantal coule néanmoins une jeunesse choyée et heureuse, d'abord chez son grand-père, Philippe de Coulanges, puis, après sa mort en 1636, chez le fils aîné de celui-ci, Philippe de Coulanges. Un autre oncle, l'abbé Christophe de Coulanges, sera son ami paternel et l'administrateur de ses biens. Une solide éducation, guidée en partie par l'oncle Christophe, lui vaut une connaissance parfaite de l'italien, assez bonne du latin.

Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévi-gné, naît à Paris le 5 février 1626. Son père, le baron de Chantai, est le fils de la fondatrice de l'ordre de la Visitation. Sa mère, Marie de Coulanges, est elle aussi de bonne noblesse. Orpheline à 7 ans, Marie de Rabutin-Chantal est placée sous la tutelle de son oncle, l'abbé de Coulanges, et reçoit une éducation soignée : parmi ses précepteurs, Chapelain et Ménage, qui lui apprennent l'italien, l'espagnol et le latin. Mariée à 18 ans au marquis Henri de Sévigné, maréchal de camp, petit cousin du cardinal de Retz, elle devient veuve après sept ans d'une union peu heureuse : son mari, qui se bat pour sa maîtresse, est tué lors d'un duel.
Mme de Sévigné, dès lors, va se consacrer à l'éducation de ses deux enfants, sa fille Françoise-Marguerite, qui épousera M. de Grignan, lieutenant général en Provence, et Charles, qui se distinguera comme officier dans les guerres d'Allemagne, de Franche-Comté et de Flandre, avant de se retirer en Bretagne, de s'y marier et d'être nommé lieutenant du roi dans le comté nantais.
En février 1671, Mme de Grignan doit suivre son mari en Provence. Mme de Sévigné, inconsolable de cette séparation d'avec sa fille, va désormais entretenir avec elle (et avec quelques autres éminents interlocuteurs), une volumineuse correspondance de vingt-cinq années (1671-1696), dans laquelle elle va retracer les grands et petits événements de la Cour et de Paris. C'est, vue par une commère aussi fine que talentueuse, toute l'histoire de la fin du XVIIe sieclc. Sous sa plume d'oie défilent la splendeur de Louis XIV, les fêtes de la Cour, les succès oratoires de Bourdaloue et de Bossuet, les triomphes de Corneille, la gloire naissante de Racine, le procès de Fouquet, les exploits de Condé, la mort de Turenne... Faits saillants de l'époque et détails intimes de la vie à Versailles sont décrits et racontés avec une verve, un esprit étincelant et naturel, parfois même une éloquence que peu d'écrivains ont égalés ; Mme de Sévigné, même si ses propos sont parfois frivoles, même si elle fait de la littérature sans le vouloir intentionnellement, est l'un de nos plus grands écrivains classiques.

S'étant rendue au château de Grignan en 1694 pour assister au double mariage de son petit-fils et de sa petite-fille (son autre petite-fille sera religieuse), elle y reste pendant deux ans et y meurt, de petite vérole, le 16 avril 1696, à l'âge de 70 ans.

Ses lettres, non imprimées de son vivant, continuent à circuler manuscrites après sa mort. En 1725 en paraît un premier recueil sous le titre de Lettres à M"e de Grignan. En 1754, le chevalier Perrin, avec le concours de Mmc Simiane, petite-fille de la marquise, fait paraître une édition en huit volumes de ses lettres, qu'il n'hésite pas à corriger. L'authenticité des lettres ne sera rétablie qu'en 1818, dans une nouvelle édition. Mirabeau, Sainte-Beuve, Lamartine se pencheront sur cette ceuvre unique dans l'histoire de la littérature française.



 

Marie de Rabutin-Chantal
(1626 - 1696)
 
  Marie de Rabutin-Chantal - Portrait  
 
Portrait de Marie de Rabutin-Chantal