Max Elskamp |
Puis, toujours et plus près encor De la mer qui s'est faite en or, Après les maisons les prairies Et les derniers arbres en vie, Voici, par leurs noms de baptême, Au bout des fleuves qui les aiment, Les plus douces nefs de mon port Toutes en chour et bord à bord. Or, en leur fête, et pour l'ouïe, Je vous salue, Anne-Marie, Qui semblez porter des enfants Dans vos voiles toujours en blanc, Et ce m'est joie comme un cantique D'enfin vous revoir l'Angélique, A mâts nus de pomme à la bande Et pourtant revenue d'Islande. Mais lors, ainsi que Gabrielle, Chantez haut vos voiles nouvelles Et ne pleurez plus, Madeleine, Vos filets perdus à la traîne, Puisqu'à tous il est pardonné, Même au vent, les baisers donnés, Pour qu'en joie autant qu'en caresses, Ce soient tous les flots en liesse Dans le concert où se complaît Haute la mer à chanter Mai. |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Max Elskamp (1862 - 1931) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Max Elskamp | |||||||||
Biographie / chronologie1862 - Naissance à Anvers, rue Saint-Paul, de Max Elskamp. Ouvres / orientation bibliographiqueOuvres |
|||||||||