Michel Deguy |
Tu sais qu'en traversant les vents des ponts de Seine Où les jardins du Roi sont ouverts au public Il y aura toujours des enfants au cour calme Qui pendant ton tourment longeront le bassin-La plage de pavés où c'est toujours vacances Pensant que tout est bien que les jours se ressemblent Comme l'animal s'enroule levant vers toi Son regard suppliant qu'éclate la conscience Impatient tu tenais l'oil levé vers l'absence Est-ce ainsi la vieillesse l'approche de la mort Cette impasse de temps quand l'épreuve est passée Quand s'ouvre lentement le bronze du futur Nocturnes compagnons évcilleurs de détresse Tels jadis nos départs préfiguraient des morts Quand sur la grève étroite entre vagues et vents Elle ou lui délivrés las de ces jours intimes Dans un souffle à la fin dans un cri : je te hais Nocturnes compagnons je connais vos détresses. |
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Michel Deguy (1930 - ?) |
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Portrait de Michel Deguy | |||||||||
Biographie / OuvresMichel Deguy, né en 1930 à Paris, est professeur à l'Université de Paris VIII. Président du Collège International de Pliiloso-phie de 1989 à 1992, il préside la Maison des écrivains (jusqu'à fin 1998) et le Centre International de poésie de Marseille. Il est rédacteur en chef de la revue Po&sie (Beliu), membre du comité de la revue Les Temps modernes. Après les prix Fénéon, Max Jacob et Ma |
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