Mohammed Bennis |
Sous le pin des symboles l'amour étrange parle Prends de ces feuilles ce qui éblouirait l'aimée et jette-le dans l'eau de la parole Poésie coupant les mains Froideur se jouant de la présence Aveu compris de nous deux seuls Salut que tu laisses suspendu entre deux passants Propos sur le sang d'une couleur dans une toile non encore peinte À Casablanca, un ami m'a raconté avoir été entraîné dans le dédale d'une soirée. Une femme silencieuse entre toutes les présentes le surprit par un amour non déclaré dont il ne savait d'où provenaient les douleurs. Il la salua, les yeux rivés sur l'eau douce de ses seins. Peu convaincue, elle choisit de se taire alors que les planches du désert la sculptaient. Puis elle l'agressa devant l'assistance au point qu'il en fut perturbé et que des nuages de solitude se bousculèrent entre tripes et paupières. Bénie sois-tu. ô langue du grand amour ! |
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Mohammed Bennis (1948 - ?) |
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Portrait de Mohammed Bennis | |||||||||