Mohammed Sebbagh |
(extraits) Que de fois n'ai-je pas entendu « la vengeance » dire, le fouet à la main : Il faut que justice passe ! La tombe est une île inexplorée, et elle le restera toujours. L'automne dit, en sa grande sagesse : Apprenez de moi la mort au moment opportun. Quand les fleurs se fanent dans le vase, elles deviennent un fardeau pour lui. Même la douleur danse, et parfois chante. L'encre blanche crie et appelle au secours quand la plume noire s'y trempe. Chaque nouveau-né apporte une annonce que nos vieilles oreilles ont du mal à capter. Le menuisier fredonne de la même façon en fabriquant un rebec ou un cercueil. Je ne sais pas pourquoi l'homme agité m'inspire davantage confiance que l'homme calme. Laissez-le, même si vous le voyez au bord du précipice, car il connaît son chemin et son but. Gardez-vous de lui envoyer des sauveteurs. Demain, il reviendra à vous, victorieux, portant à bout de bras le toit du précipice. Justice sociale : les deux mots sonnent faux à mon oreille. Un peintre marocain, adepte de l'école impressionniste, cherchait l'idée qui lui permettrait de dessiner le visage du Maroc contemporain. n'a rien trouvé de mieux que de peindre une belle femme enterrée vive. Arbre de coquillages |
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Mohammed Sebbagh (1929 - ?) |
Portrait de Mohammed Sebbagh |