Moïse Amyraut |
Je sçay, je sçay, mon ame le confesse Que je t'ay trop, ô Seigneur, offensé, Elle s'en deult et mon cour oppressé Pleure et gémit et se fond de détresse : Mais si ton ire à la rigueur me presse, Qu'en auras tu, mon Seigneur, avancé ? Esprouve, ô Dieu, ton tonnerre eslancé Dessus quelqu'un qui contre toy se dresse. Je suis matté, et le mordant soucy, Ainsi qu'un ver qui me picque et me ronge Le cour, me fait implorer ta mercy ; Enten mon cry, ne te montre endurcy, (Ce n'est ô Dieu faintise ny mercy) A l'affligé qui te reclame ainsi. |
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Moïse Amyraut (1596 - 1664) |
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Portrait de Moïse Amyraut | |||||||||