Nicolas Le Digne |
Cheveux trop frisottez, chaines de mille cours, Pièges trop decevantz de tant d'ames si belles Quittez à l'abandon les vanitez nouvelles, De mes jeunes soucis, pour changer mes malheurs. Yeux, pour le mal d'autruy trop brûlantes ardeurs, Fuzilz estincellants de mes flammes jumelles, Débondez ces torrents de larmes éternelles, Pour tesmoigner ma faute, et pleurer mes douleurs. Gorge le vain miroir de la jeunesse folle, Couvrez ceste blancheur, ou plustost cest idole, D'un crespe de tristesse, et d'un teint soucieux. Et toy voix trop subtile à faire la pipee. Change d'un autre son sans plus estre occupée, Qu'à demander ta grâce à la porte des Cieux. |
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Nicolas Le Digne (? - ?) |
Portrait de Nicolas Le Digne |