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Paul Morin |
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Vous vouliez que je reste en mon pays, pourtant ! Je pense à vous, à ma fenêtre, en écoutant Le souffle sourd et lourd de la ville endormie... Comme vous êtes loin, ce, soir, petite amie ! Je pense à vous, à ma fenêtre, en écoutant Votre lointaine voix qui chante dans mon âme, Et la voix, tour à tour, me caresse et me blâme. Pourquoi suis-je parti, moi qui vous aimais tant ? Le souffle sourd et lourd de la ville endormie, Passant par le jardin, monte vers moi, plus doux. Serai-je indifférent, serez-vous ennemie ? Vous êtes si frivole et je suis si jaloux ! Comme vous êtes loin, ce soir, petite amie... Hélas ! pourquoi toujours mon cour trop inconstant, Dédaignant cette main que le bonheur lui tend, Préfère-t-il l'angoisse à la bonne accalmie ? Vous vouliez que je reste en mon pays, pourtant ! |
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Paul Morin (1889 - 1963) |
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Portrait de Paul Morin | |||||||||
BiographieBibliographieDe Paul Morin : |
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