Paul Neuhuys |
Écrire en vaut-il la peine Des mots, des mots Pourtant il ne faut pas dire: Hippocrène je ne boirai plus de ton eau. La poésie, je la rencontre parfois à l'improviste Elle est seule sous un saule et recoud ma vie déchirée. Écoute le son de la pluie dans les gouttières de zinc Aime les formes brèves et les couleurs vives Foin des natures mortes et des tableaux vivants Fous-toi de la rime Que la tour d'ivoire devienne une maison de verre et se brise Epitaphe: Encor qu'il naquit malhabile Il ne resta point immobile Et disparut chez les Kabyles D'un accident d'automobile. |
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Paul Neuhuys (1897 - 1984) |
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Portrait de Paul Neuhuys | |||||||||