Paul Neuhuys |
Maintenant que le monde à sa fin s'achemine Et que je vis parmi les ombres du passé Mon vertige s'arrête aux yeux verts d'une ondine ou dans mon petit coin chez Madame de C. Mais comment m'esquiver? Mais comment m'effacer? Je crève de ferveur, je sanglote ma vie Vivre de plus en plus dans un monde glacé Jusqu'à n'avoir plus qu'une tombe pour amie? L'homme cavalier seul sur un cheval sans bride Reprend la navette entre Jésus et Vénus Sous un ciel scintillant de mille feux torrides D'être un homme est-ce donc si triste devenu? L'image peinte aussi est une poétique Qu'elle vise au reflet d'un rêve intemporel Ou circule au milieu des oliviers tragiques Paysan dont l'humour transcende le trivial? Toujours la même porte ouverte sur Byzance La gravité zéro est mon point oméga: - Donne-moi tout la fleur le fruit et la semence! - Jeunesse son verjus, vieillesse son verglas... |
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Paul Neuhuys (1897 - 1984) |
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Portrait de Paul Neuhuys | |||||||||