Paul Neuhuys |
Accordéon, Cheptel, Hippocampe, Banquise O mots tirés en l'air comme des coups de feu Chacun vient à son tour sur la terre conquise Renouveler du sort l'inépuisable jeu En vain te pares-tu d'un cour artificiel Dans le miroir d'argent nage une nuque blonde Rien ne peut déranger le système du ciel Et le clown désolé fait rire tout le monde Fusez, rires d'enfants; coulez, larmes de mère La jonque de l'amour chavire entre les fleurs Dieu regarde s'ouvrir les tombes éphémères Et naître des saisons l'éternelle fraîcheur |
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Paul Neuhuys (1897 - 1984) |
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Portrait de Paul Neuhuys | |||||||||