Paul Neuhuys |
On pavoise les rues pour le roi d'Italie et la ville est comme une maîtresse jolie Le matin frais luit sur les trottoirs arrosés et le haut des maisons ruisselle de soleil Les servantes agitent leur chiffon à poussière comme les voyageurs au départ des wagons Les tramways sont plus jaunes et les arbres plus verts On arbore un drapeau neuf à l'hôtel du Square Guirlande, mirliton, cocarde, et ton amant, est-il d'humeur entreprenante? Étonnamment. Un enfant se promène avec un ballon rouge léger comme l'amour qui ne tient qu'à un fil Des notes d'opéra tombent du carillon comme les citrons d'or des jardins de Sorrente On pavoise les rues pour le roi d'Italie Ce soir, on allumera les lanternes vénitiennes Farandole, mandoline, mon cour, mon cour est gai comme un poisson d'avril dans un arbre de mai |
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Paul Neuhuys (1897 - 1984) |
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Portrait de Paul Neuhuys | |||||||||