Paul Neuhuys |
Au Zoute avec les lifrelofres du solstice estival Des autos s'enlisent dans le sable comme des bousiers qui arrondissent leur crottin pour l'amener à des contours toujours plus corrects O mer par nos deux mains chaudement applaudie Babette était en bleu Nanette était en jaune Moi qui voulais inventer la souricière avertisseuse une statue de sable me parle à l'oreille de la fuite des capitaux Du Conservatoire de l'Ennui au Casino de la Sottise une chaise prend feu en écrivant ses Mémoires Et voici un poème comme chacun peut en écrire un soir en regardant les vagues comme des bras en l'air faire des gestes vagues avant de s'évanouir à l'illusion vivante. |
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Paul Neuhuys (1897 - 1984) |
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Portrait de Paul Neuhuys | |||||||||