Paul Neuhuys |
Ah que la gare du Nord est grise et que tragiques sont ses quais où, à cheval sur ma valise, je songe à mes amours manques. Je songe à trop de demoiselles m'offrant qui leur main à baiser, qui leur joue, qui leur bijou, toutes plus chaudes qu'oiselles. Et la Russe et la Polonaise qui nous attirent dans leurs rets: j'en suis charmé, j'en suis tout aise comme d'un vin trop guilleret. N'aurai-je aimé que des passantes et la fuite furtive d'un dos? O ma jeunesse effervescente ! Mores castigat ridendo. |
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Paul Neuhuys (1897 - 1984) |
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Portrait de Paul Neuhuys | |||||||||