Philibert Bugnyon |
Quand je la voy parée de son crêpe, Je me reduy et révoque en mémoire La majesté de Polia * rendue, Son Polyphile * absent, religieuse : Quand je la vois marcher, il me souvient Du port constant d'une Semiramis : Quand je la voy, comme elle est tousjours, chaste, D'une prudente et pudente Lucrèce. Quand le la voy si belle et si gaillarde, Je doute et crein que les dieux immortels N'en soient jalous, et ravir ne la facent : Autre est ma foy et ma persévérance : Car j'ose croire au Ciel si elle étoit, Qu'ils la feroient pour moy çà bas descendre. |
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Philibert Bugnyon (1530 - 1587) |
Portrait de Philibert Bugnyon |