Philippe Delaveau |
Lorsque le crépuscule du matin S'unit aux nuits crépusculaires, Alors nous verrons poindre la paix promise. La paix soit avec vous pour une nuit sans fin, La nuit de haut large et lumière. Sur les tombes ouvertes s'ébroue le matin, Et le vent fuyant conduit au couchant La mort soumise et solitaire. Les nuits vieilles s'enfuient, l'angoisse et tant de crainte. Alors nous avions peur : qui grince dans la porte; Qui rôde autour de l'arbre gris; au fond De nous, des inconnues hostiles nous adressaient des signes. Enfin s'unit le jour à la nuit douce en Lui, Nuit renversée de l'ombre, et convertie Pour les yeux seuls qui contemplent quand Les autres se ferment. |
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Philippe Delaveau (1950 - ?) |
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Portrait de Philippe Delaveau | |||||||||
Eléments de bibliographie |
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