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Philippe Delaveau



Cii - Poéme


Poéme / Poémes d'Philippe Delaveau





La maison est proche, à peine visible mais si belle,

Saurons-nous l'atteindre?

Les routes dorées sur l'envers des champs

Finissent par pourrir; ainsi les feuillages

Ruissellent ensemble, et les eaux volages

Courent à l'envi jusqu'aux embouchures,

Pour se perdre aux vents - et la mer lascive

Essuie les douleurs, efface les pages.

Il reste le murmure très aimant des branches;

L'écharpe des fumées salue les nuages,

Et ce frémissement si proche : qui

Déplie le vent, ouvre la page,

Puisque tout s'enfuit, même le souvenir?

Les mots maladroits qu'assemble le poème

Tentent bien de dire qui n'a pas de nom.

Un soir souviens-toi du murmure des étoiles,

De la nappe où l'on a disposé

Le pain azyme et blanc, le cratère doré

Où se dresse un agnelet de neige.

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Philippe Delaveau
(1950 - ?)
 
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