wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Philippe Delaveau



Cvii - Poéme


Poéme / Poémes d'Philippe Delaveau





Ta confiance extrême, et de nous dire

Quelle est la route vers la terre douce là-bas,

Que nous n'osons nommer; où le chant des feuillages

Est tendre à nos cours fragiles.
La lumière du crépuscule

Y atténue les couleurs,

Après l'incertitude et les orages.
La promesse au-dessus

De ta tête blanche, s'accroît du tumulte muet des peuples

D'étoiles nées de l'ombre, qui sur le vieillissement

Des chemins saluent ton courage, de leur visage découvert,

Lorsque les temps seront venus.

Marcheur qu'éreinte le voyage, tes doigts tranquilles

Sont à peine posés sur la besace.
O voyageur que la crainte

D'une nuit sans hôtel où descendre, autrefois, tenait éveillé

Longuement dans la chambre, pendant que s'apaisait la rue

Sous son éclat de lune amère - les persiennes sont closes

A cause des rôdeurs - tandis que l'aube

Éveillait au jardin la sarabande claire des oiseaux.

Abraham, je te louerai toujours, père, sur le territoire

Des nuits.

Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.

Philippe Delaveau
(1950 - ?)
 
  Philippe Delaveau - Portrait  
 
Portrait de Philippe Delaveau

Eléments de bibliographie


mobile-img