Philippe Delaveau |
Ce sont les dernières flammes d'un crépuscule Que lacèrent les vitres de l'hôtel proche, Norfolk (Harrington Road), au milieu des élytres de l'escalier Extérieur, collé sur les écailles de la façade où sèche Un peu de linge. Une fenêtre s'ouvre parfois, une tête penche ; La voix appelle en bas, du côté des cuisines, D'où vient le bruit de la dinanderie que l'on remue. Sur mur, Un chat tout doucement traîne son spleen, Observant sur le miroir des flaques L'autre chat son semblable, qui le regarde, Au-dessus des pavés inégaux où la pluie brille, Parmi lesquels, avec la boue des quartiers riches, La nuit ce soir reste captive. |
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Philippe Delaveau (1950 - ?) |
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Portrait de Philippe Delaveau | |||||||||
Eléments de bibliographie |
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