Philippe Delaveau |
Mais savons-nous atteindre le proche azur? Vivre Sans doute aucun parmi les choses essentielles? L'alouette, humble oiseau frappé de crainte Dans les éteules, faible oiseau menacé, nous montre le chemin. Mais nous rêvions d'un vaste amphithéâtre de nuages, D'une arche de stuc rose dressée sur l'océan Jusqu'où la route se perdrait, vêtue de plantes odorantes : Notre gloire chemine au milieu des splendeurs, Il n'est pas d'arbre qui ne la salue jusqu'à terre. Sans un regard pour la roche exténuée par la longue attente, Les vergers blancs aux feuilles abolies; la vigne pourpre suppliciée Par la vendange; notre gloire s'en va vers le jour qu'elle invoque, Refuse de souffrir. Les pluies, Les ciels fermés, noirs et féconds, nous ont fait désirer Le bel azur, après que nous avons perdu notre chemin Lorsque dans l'ombre exquise et dure, pas à pas, L'âme suavement s'est laissé conquérir. |
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Philippe Delaveau (1950 - ?) |
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Portrait de Philippe Delaveau | |||||||||
Eléments de bibliographie |
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