![]() |
Philippe Delaveau |
![]() |
C'était alors pour qui savait ouvrir les yeux, une lueur Brève dans la ténèbre. Ils ne savent pas même Ceux qui marchent, le soir, quelle splendeur Attend plus que ces voiles d'or : nuages bleus sur les confins De l'horizon : le ciel ouvert à l'extrémité rose des toits; Le ciel comme une plaie sertie de pierres rares, jardin ouvert Dans la douceur d'une nuit tendre et silencieuse Que répète le moutonnement vert des arbres, à l'infini. Montagne dorée dans le gouffre qui se creuse; Abîme dans la hauteur et le silence des gagnages. Le jour succède au jour, blancheurs de l'aube, ors ruisselant Sur la soierie des crépuscules. Avant que l'éphémère ne recueille sous son aile d'ombre La poussière du jour ayant cru voir le Jour. |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Philippe Delaveau (1950 - ?) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Philippe Delaveau | |||||||||
Eléments de bibliographie |
|||||||||
![]() |