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Pierre Antoine Augustin de Piis



Biographie, ouvres de Pierre Antoine Augustin de Piis


Poésie / Poémes d'Pierre Antoine Augustin de Piis





Naissance: 17 septembre 1755 à Paris
Décès: 22 mai 1832

Pierre-Antoine-Augustin, chevalier de Piis, est un haut fonctionnaire de police3, homme de lettres et dramaturge français.

Protégé du comte d'Artois, il compose des pièces de théâtre et des poésies dont L'Harmonie initiative de la langue française (1785). Il devient sous la Révolution directeur de théâtre, puis fonctionnaire sous l'Empire.

Fils de Pierre-Joseph de Piis, chevalier de Saint-Louis et major au Cap Français, capitale de la colonie française de Saint-Domingue, Piis était destiné à servir dans un régiment colonial. Par faiblesse de santé, il renonça à l'état militaire et acheva au collège d'Harcourt les études qu'il avait commencées à celui de Louis le-Grand. Les encouragements de l'abbé de L'Atteignant et de Saint-Foix contribuèrent à le lancer dans un genre littéraire de la parodie.

En 1776, il aborda le théâtre, dès l'âge de vingt et un ans, avec une parodie d'Alceste intitulée la Bonne femme, et qui fut bien accueillie. S'étant associé Barré, alors greffier du Châtelet, ils donnèrent ensemble à la Comédie Italienne une vingtaine de petites pièces, entièrement en vaudevilles, et dont le dialogue était remplacé par des couplets que l'on chantait sans accompagnement ; quelques-unes eurent une grande vogue, comme les Vendangeurs, le Sabot perdu et les Amours d'été, et se distinguaient par des vers charmants et des tableaux gracieux.

Bibl. Jean Roudaut, - Augustin de Piis », (Mers du Sud 1959. - Jean Tulard. «Le Chevalier de Piis», Revue de l'Institut Napoléon, 1961. -Amédéc Carriat, « Le chevalier de Piis dans la mémoire de notre temps ». Mémoires de la Société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, 44, 1991. Voir aussi dans le Chansonnier révolutionnaire les n" 1, 85, 87 et 104.

Il excella dans la parodie de pièces et d'opéras à la mode (la Bonne Femme, ou le Phénix, 1776 ; l'Opéra de province, 1780), composa des vers légers (Recueil de pièces fugitives, 1781), des contes en vers (les Augustins, 1778) et un poème didactique plus ambitieux, l'Harmonie imitative de la langue française (1785-1788). Fondateur avec Barré du Théâtre du Vaudeville (1792), il s'accommoda de toutes les modes et de tous les régimes (Stances à Joséphine, 1804 ; le Défenseur de la Sainte Alliance, 1814), mais resta résolument fidèle à la chanson et au vaudeville (la Nourrice républicaine, 1794 ; le Rémouleur et la Meunière, 1800).

La même année il écrit une de ses plus célèbres chansons, La Liberté des nègres. À partir de 1799, il occupe des fonctions administratives importantes : commissaire du premier arrondissement de Paris, puis premier secrétaire général de la préfecture de police de 1800 à 1815. Le comte d'Artois accédant au trône sous le nom de Charles X en 1 824 lui restitue sa place d'écuyer, secrétaire et interprète.

Ouvres

On citera parmi les pièces de Piis : la Bonne Femme, parodie d'Alceste (1776) ; l'Opéra de province, parodie d'Armide (1777) ; Aristote amoureux, ou le Philosophe bridé, avec Barré (1780) ; les Amours d'été, avec le même (1781 ; le Mariage in extremis, avec le même (1782) ; les Solitaires de Normandie (1788) ; le Savetier et le Financier (1793) ; Santeul et Dominique, avec Barré (1796) ; la Vallée de Montmorency, avec Barré, Radet et Desfontaines (1798) ; Voltaire ou une journée à Ferney, avec les mêmes (1799), etc.

Outre ses vaudevilles, qui, à part le plus petit nombre, ont tous été écrits en collaboration avec Barré, on a de lui : les Augustins, contes nouveaux en vers, et Poésies fugitives, Londres [Paris], 1779, in-16 ; la Carlo-Robertiade, ou épitre badine au sujet des ballons, Paris, 1784, in-8° ; Chansons nouvelles, Paris, 1785-1788, in-12, dédiées au comte d'Artois ; l'Harmonie imitative de la langue française, poème en quatre chants, Paris, 1785, 1788, in-8°10 ; les Oufs de Pâques de mes critiques, dialogues mêlés de vaudevilles, Paris, 1786, in-8°, satire dirigée contre les journalistes qui avaient attaqué l'Harmonie imitative ; Opuscules divers, Paris, 1791, in-12 ; Chansons patriotiques, Paris, 1794, in-18 ; les Diners du Vaudeville, 1802, in-8° ; Chansons choisies, Paris, 1808, 2 vol. in-18, avec portrait ; À quelques poètes très-spirituels, matérialisme à part; stances familières, Paris, 1818, in-8° ; les Craintes d'un fou du roi ; Paris, 1855, in-8° ; le Cantique du pauvre d'esprit ; Paris, 1825, in-8°, à l'occasion du sacre de Charles X.

On a encore de Piis : les Augustins, contes nouveaux en vers (Londres [Paris], 1779, in-16) ; l'Harmonie imitative de la langue française, poème en quatre chants (Paris, 1785, in-8° ; Chansons nouvelles (Paris, 1785, in-12) ; Opuscules divers (Paris, 1791, in-12) ; Chansons patriotiques (Paris, 1794, in-18) ; Chansons choisies (Paris, 1806, 2 vol. in-18) ; etc.

Piis a édité lui-même une partie de ses pièces sous le titre de Théâtre (1781, 2 vol. in-18) ; il a donné aussi ses Ouvres choisies (Paris, 1811, 4. vol. in-8°). On a le Théâtre de Piis et Barré (1784, 2 vol. in-8°).


 

Pierre Antoine Augustin de Piis
(1755 - 1832)
 
  Pierre Antoine Augustin de Piis - Portrait  
 
Portrait de Pierre Antoine Augustin de Piis