Pierre de Marbeuf |
Aureilles la nature en coquillant qui gire Vos petits ronds voûtez de long et de travers, Fait de vous un dédale, où bien souvent je pers, Le langage nouveau que pour vous je soupire. O portes de l'esprit, par où le doux Zephire Fait entrer sur son aîle et l'amour et mes vers, Chastes chemins du cour qui tousjours sont ouvers, Pour ouyr les discours d'un pudique martyre. Aureilles l'abrégé de toutes les beautez, Petits croissants d'amour accroissez les bontez De ma chère Amaranthe afin qu'elle m'allège. Mais quoy par vos faveurs pourrois-je la toucher ? Ma voix qui n'est que feu n'ose vous aprocher Pourceque vous avez la blancheur de la neige. |
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Pierre de Marbeuf (1596 - 1645) |
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Portrait de Pierre de Marbeuf | |||||||||