wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Pierre Motin



Xlvii - Sonnet


Sonnet / Poémes d'Pierre Motin





Beaux yeux, sorciers et doux, mes uniques flambeaux,
Flambeaux, ah ! qu'ai-je dit ? c'est trop peu, mais vous

êtes
Deux astres qui d'amour sereinez * les tempêtes,
Frères jumeaux plus doux que les
Frères
Jumeaux;



Petits globes tout ronds, tout sereins et tout beaux,
Beaux yeux, vous n'êtes pas ni flambeaux ni planètes,
Mais des miroirs ardents ; et vos flammes si nettes
Pourraient dessus la mer embraser des vaisseaux;



S'il est vrai, comme il est, que l'on soit embrasé,

Des rayons d'un soleil au miroir exposé,

À ces miroirs ardents votre pouvoir ressemble;



Mais eux ne peuvent rien sans le pouvoir des cieux;
Vous n'en avez que faire, ô beaux yeux radieux :
Vous êtes le miroir et le soleil ensemble.





Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.

Pierre Motin
(1566 - 1612)
Portrait de Pierre Motin
mobile-img