wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Pontus de Tyard



Qui voit quand phebus est sur le toreau monté - Sonnet


Sonnet / Poémes d'Pontus de Tyard





Qui voit quand
Phebus est sur le
Toreau monté,
L'argent, l'azur, le vert, et l'or dont
Flora dore
Le dos des près herbuz, peut penser voir encore
L'honneur du gay
Prin-temps de sa douce beauté.



Qui peut nombrer les raiz, desquels l'obscurité
D'un
Nuage mouillé la belle
Iris colore,
Il peut l'Infinité des
Grâces, que j'adore
Par un nombre réduire en un conte arresté.



Qui peut par le menu les
Atomes comprendre,
Espanduz par le
Vuide, auquel l'on voit estendre
Du plus grand oil du
Ciel, la lumineuse flame,



Celuy, possible, aussi peut aisément cognoistre

Au centre de mon cueur, combien grande peut estre
L'extrême affection que je porte à
Madame.

Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.

Pontus de Tyard
(1521 - 1605)
 
  Pontus de Tyard - Portrait  
 
Portrait de Pontus de Tyard
mobile-img