Pontus de Tyard |
Au premier tret, que mon oil rencontra Des moins parfaits de sa perfection, La plus grand part de ma dévotion Soudainement en elle idolâtra. Mais quand le son de sa voix pénétra Dans mon ouïr, l'imagination Ravissant haut ma contemplation, Au plus parfait de son parfait entra. Lors je connuz que ce vermeil albastre, Pour qui mon oil me rendoit idolâtre, Estoit fragile, et seulement un temple : Temple sacré à celle Deité, Qu'incessamment en toute humilité Ma langue honore, et mon esprit contemple. |
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Pontus de Tyard (1521 - 1605) |
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Portrait de Pontus de Tyard | |||||||||