Raymond Queneau |
Je mbaladais sulles boulevards Lorsque jrencontre lami Bidard Il avait lair si estomaqué Que jlui ai dmandé dsesspliquer Eh bien voilà me dit-il Jviens davaler ma pendule Alors jvais chez lchirurgien Car jai une peupeur de chien Que ça mtombe dans les vestibules Un mois après jrevois mon copain Il avait lair tout skia dplus rupin Alors je suis été ltrouver Et jlavons sommé dsesspliquer Eh bien voilà me dit-il Jgagne ma vie avec ma pendule J'ai su lestomac un petit cadran Je vends lheure à tous les passants En attendant qujai Icadran sulles vestibules A la fin ltype issuissuida Lossquil eut vu qupersonne lopéra Et comme jarrivais juste sul chantier Moi je lui ai demandé qui vienne sesspliquer Eh bien voilà me dit-il Jen avais assez davoir une pendule Ça mempèchait ddormir la nuit Pour la remonter fallait mfaire un trou dans ldos Jpréfère être pendu qupendule Lorsquil fut mort jvais à son enterrement Cétnit Imatin ça mennuyait bien Mais lorsqui fut dans Itrou ah skon rigola Quand au fond dla bière le septième coup dmidi tinta Eh bien voilà voilà voilà Il avait avalé une pendule Ça narrive pas à tous les chrétiens Même à ceux quont un estomm de chien Et du cour dans les vestibules |
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Raymond Queneau (1903 - 1976) |
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Portrait de Raymond Queneau | |||||||||
ChronologieQueneau est un véritable acrobate. Toute sa vie il a jonglé entre littérature et mathématiques, malice et gravité, tendresse et dérision, érudition et innocence, humour et amertume. Curieux de tout, il a eu également une ambition encyclopédique ( la liste des livres qu'il a lus et souvent relus, établie par lui même, comporte environ 10 000 titres) et une volonté d'effectuer une recherche permanen |
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