Raymond Queneau |
Tout l'hiver dans les mains de l'allumeur devient une petite flamme un sein tremblant battent les cours humides chantent le3 buées du soir la gloire du soleil se meurt cependant que s'appellent les morceaux de toits du ciel qui bourdonne comètes des beaux jours comètes de l'automne la gloire à soixante piges c'est la moutarde après-dlner rien : la misère ou le château du noir la gloire des monnaies dans une peau de singe les poux dans la toison du soleil les chats ne voudraient pas d'une telle demeure les poux animaux endimanchés promènent au sud des bastions de la sagesse la panique de leurs arcs-en-ciel respectueux à l'entrée du village des pierres jaillissent mais nulle lapidation ne saurait alléger le chemin qui sonne dur sous les pas le chemin gelé |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Raymond Queneau (1903 - 1976) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Raymond Queneau | |||||||||
ChronologieQueneau est un véritable acrobate. Toute sa vie il a jonglé entre littérature et mathématiques, malice et gravité, tendresse et dérision, érudition et innocence, humour et amertume. Curieux de tout, il a eu également une ambition encyclopédique ( la liste des livres qu'il a lus et souvent relus, établie par lui même, comporte environ 10 000 titres) et une volonté d'effectuer une recherche permanen |
|||||||||