Remy de Gourmont |
Ô pérégrines qui cheminez songeuses, Songeant peut-être à des roses lointaines, Pendant que la poussière et le soleil des plaines Ont brûlé vos bras nus et votre âme incertaine, pérégrines qui cheminez songeuses, Songeant peut-être à des roses lointaines ! Voici la route qui mène à la montagne, Voici la claire fontaine où fleurissent les baumes, Voici le bois plein d'ombre et d'anémones, Voici les pins, voici la paix, voici les dômes, Voici la route qui mène à la montagne, Voici la claire fontaine où fleurissent les baumes ! O pérégrines qui cheminez songeuses, Suivez la voix qui vous appelle au ciel : Les arbres ont des feuillages aussi doux que le miel Et les femmes au cour pur y deviennent plus belles pérégrines qui cheminez songeuses, Suivez la voix qui vous appelle au ciel. |
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Remy de Gourmont (1858 - 1915) |
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Portrait de Remy de Gourmont | |||||||||
BiographieRemy de Gourmonl est né le 4 avril 1858 à Bazoche-en-Houlmes (Orne). |
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