René Char |
Hélène, Au lent berceau, au doux cheval. Bonjour! Mon auberge est la tienne. Comme ta chaleur est adroite Qui sait, en biais, m'atteindre au cour. Enfant chérie des ruisseaux, des rêveurs, Hélène! Hélène! Mais que te veulent les saisons Qui t'aiment de quatre manières? Que ta beauté, cette lumière, Entre et passe en chaque maison? Ou, que la lune à jamais grande Te tienne et t'entoure la main Jusqu'à l'amour que tu demandes? Mèches, au dire du regard, Désir simple de parole; Ah! jongle, seigneurie du cou Avec: la souveraine bouche. Avec le bûcher allumé Au-dessous du front dominant. J'aimerais savoir vous mentir Comme le tison ment aux cendres, Mèches, qui volez sans m'entendre Sur le théâtre d'un instant. |
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René Char (1907 - 1988) |
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Portrait de René Char | |||||||||
Biographie / OuvresRené Char est né le 14 juin 1907 à L'Isle-sur-la-Sorgue dans le Vaucluse. Principaux ouvrages |
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