René Char |
- Je me suis promenée au bord de la Folie. - Aux questions de mon cour, S'il ne les posait point, Ma compagne cédait, Tant est inventive l'absence. Et ses yeux en décrue comme le Nil violet Semblaient compter sans fin leurs gages s'allongcant Dessous les pierres fraîches. La Folie se coiffait de longs roseaux coupants. Quelque part ce ruisseau vivait sa double vie. L'or cruel de son nom soudain envahisseur Venait livrer bataille à la fortune adverse. |
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René Char (1907 - 1988) |
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Portrait de René Char | |||||||||
Biographie / OuvresRené Char est né le 14 juin 1907 à L'Isle-sur-la-Sorgue dans le Vaucluse. Principaux ouvrages |
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