Roland Dubillard |
Naissance: Paris en 2 décembre 1923 Décès: 14 décembre 2011 Vert-le-Grand Roland Dubillard, est un écrivain, dramaturge et comédien français. Son ouvre littéraire comporte des pièces de théâtre ainsi que des nouvelles, deux recueils de poésies, quelques essais et un journal intime. Il y flirte souvent avec un absurde très subtilement distillé, ce qui, pour certains, fait de lui un frère spirituel de Ionesco et de Beckett. En 1987, son ouvre créative est interrompue par un accident vasculaire cérébral, à la suite duquel il devient hémiplégique. Écrivain et comédien célèbre pour ses saynètes radiophoniques et théâtrales (Naïves hirondelles, 1961, La maison d'os, 1962, Les Diablogues, 1975...), il est également auteur de récits (Méditation sur la difficulté d'être en bronze, 1972, (Confessions d'un fumeur de tabac français, 1974) et de poèmes (Je dirai que je suis tombé, 1966, La boite à outils, 1985). Très jeune, Roland Dubillard écrit des poèmes (remarqués par Raymond Queneau dès 1945), des nouvelles, ainsi qu'un conte, Les aventures merveilleuses de Michele Ange, en 1945. Tout en poursuivant des études de philosophie à la Sorbonne, il entre, en 1943, à la Maison des Lettres dirigée par Pierre-Aimé Touchard. Dans le cadre du Groupe de Théâtre Moderne, il écrit et joue de courtes pièces, qu'il qualifie lui-même de saynètes, dont Conjoncture et Le Miracle de Sainte Agnès. En 1944, il y rencontre Michèle Dumézy qui deviendra sa femme. Ils auront deux fils, Jérôme et Stéphane. En 1946, Roland fait son service militaire dans le Théâtre aux Armées, en Autriche. Il y écrit et joue Il ne faut pas boire son prochain, avec André Voisin. A son retour à Paris, il suit, avec Michèle, les cours de l'EPJD (Education Par le Jeu Dramatique), animé par Jean Vilar, Jacques Dufilho, le mime Marceau et le chorégraphe Loudolf Child. Jean Tardieu lui commande ses premiers sketchs radiophoniques, Grégoire et Amédée, ce qui le fait connaître. Il écrit en 1961 sa première pièce de théâtre, Naïves hirondelles, qui remporte un franc succès. Son ouvre, essentiellement théâtrale, comporte également des nouvelles, deux recueils de poésies, un essai et un journal intime, elle flirte souvent avec un absurde très subtilement distillé, faisant de Dubillard un frère spirituel de Ionesco et Beckett. Bibliographie poèmes Je dirai que je suis tombé (1966), Gallimard, 1966, 1p. Coll. "Blanche". In Je dirai que je suis tombé suivi de La Boîte à outils. Gallimard, 2003, 327 p. Coll. "Blanche" La Boîte à outils (1985), Décines : l'Arbalète, 1985, 285 p. In Je dirai que je suis tombé suivi de La Boîte à outils. Gallimard, 2003, 327 p. Coll. "Blanche" Nouvelles Négligence (nouvelle). la revue La Française Olga ma vache (nouvelle, 1974). In Olga ma vache, suivi des Campements et des Confessions d'un fumeur, Gallimard, 1974, 176 p. Coll. "Blanche". Gallimard, 1993. Coll. "L'Imaginaire" n° 297. Campements (nouvelle, (1974). In Olga ma vache, suivi des Campements et des Confessions d'un fumeur, Gallimard, 1974, 176 p. Coll. "Blanche". Gallimard, 1993. Coll. "L'Imaginaire" n° 297. Madame fait ce qu'elle dit ou machine d'un jardin (récit, 2008), Coll. "Blanche". Gallimard. Théâtrographie 1951 : Treize pièces à louer, 13 courtes pièces, mises en scène Michel de Ré, Théâtre du Quartier Latin 1953 : Si Camille me voyait de Roland Dubillard, mise en scène Jean-Marie Serreau, Théâtre de Babylone 1961 : Naïves Hirondelles de Roland Dubillard, mise en scène Arlette Reinerg, Poche Montparnasse 1962 : La Maison d'os de Roland Dubillard, mise en scène Arlette Reinerg, Théâtre de Lutèce 1969 : Le Jardin aux betteraves, mise en scène Roland Dubillard, Théâtre de Lutèce 1970 : Massacrons Vivaldi de David Mercer, mise en scène Andréas Voutsinas, Théâtre de l'Épée de Bois 1971 : Haggerty, où es-tu ? de David Mercer, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier 1972. Où boivent les vaches, mise en scène Roger Blin, Théâtre Récamier 1975 : Les Diablogues de Roland Dubillard, mise en scène Jean Chouquet, Théâtre de la Michodière 1976 : Les Diablogues de Roland Dubillard, mise en scène Jean Chouquet, Théâtre des Célestins 1977 : Le Bain à vapeur 1986 : Chiens sous la minuterie 1997 : Il ne faut pas boire son prochain |
Roland Dubillard (1923 - 2011) |
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Portrait de Roland Dubillard | |||||||||