Sully Prudhomme |
Quand votre bien-aimée est morte, Les adieux vous sont rendus courts ; Sa paupière est close, on l'emporte, Elle a disparu pour toujours. Mais je la vois, ma bien-aimée, Qui sourit sans m'appartenir, Comme une ombre plus animée, Plus présente qu'un souvenir ! Et je la perds toute ma vie En d'inépuisables adieux ... Ô morte mal ensevelie, Ils ne t'ont pas fermé les yeux ! |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Sully Prudhomme (1839 - 1907) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Sully Prudhomme | |||||||||