wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Sylvain Maréchal



Biographie, ouvres de Sylvain Maréchal


Poésie / Poémes d'Sylvain Maréchal





Naissance: 15 août 1750 à Paris
Décès: 18 janvier 1803 à Montrouge

Pierre Sylvain Maréchal, est un écrivain, poète et pamphlétaire français. Militant politique, il fut le compagnon de Gracchus Babeuf, précurseur du communisme.

Voulant délivrer l'homme de toute servitude, Sylvain Maréchal, « l'homme sans Dieu », est sans doute l'un des plus fervents partisans de l'athéisme durant la Révolution.

Le «berger Sylvain», qui compose des pastorales et des poèmes anacréontiques, est aussi un militant athée et révolutionnaire, l'auteur d'Ad majorent gloriam virtutis. Fragments d'un poème moral sur Dieu ( 1781 ), de la comédie Le Jugement dernier da rois (1793), du Lucrèce fiançais. Fragments d'un poème (1798), du Dictionnaire des athées ( 1800). Compromis dans la conspiration babouvistc. il sut échapper à la répression.

Sylvain Maréchal est alors obligé de vivre modestement de ses ouvres littéraires et collabore à différents ouvrages. Il n'en continue pas moins à exprimer ses idées. En 1785-1787, ses Tableaux de la Fable manifestent son idéal de société égalitaire, fondée sur une communauté des biens

En 1793, il fait paraître un Correctif à la Révolution, qui lui fixe pour but la reconstruction de la société sur la base de communautés familiales de centaines de personnes séparées les unes des autres, remplaçant l'État et le gouvernement par un ordre patriarcal. À la même époque, il s'essaye au théâtre - Le Jugement dernier des rois est donné le 17 octobre 1793, au lendemain de l'exécution de Marie-Antoinette - et à l'opéra - en collaboration avec André Grétry pour La Fête de la Raison, jouée après Thermidor sous le titre : La Rosière républicaine -, et compose des hymnes pour les fêtes décadaires..

Bibl. Françoise Aubert, Sylvain MaréchaL Passion et faillite d'un égali-taire, Goliardica-Nizet, 1975. - Voir aussi de Maréchal « Le beau Vari-cour, garde du corps», romance inspirée par les événements des 5 et 6 octobre 1789, et la «Chanson nouvelle à l'usage des faubourgs» dans le Chansonnier révolutionnaire (9 et 116).

Ses critiques du pouvoir absolu (Livre échappé du déluge, 1784) et son athéisme lui font perdre son emploi. Sylvain Maréchal est alors obligé de vivre modestement de ses ouvres littéraires. Il est condamné à quatre mois de prison pour son Almanach des Honnêtes Gens (1788) où il substitue aux saints des personnages célèbres, annonçant ainsi le futur calendrier révolutionnaire.

Sylvain Maréchal s'enthousiasme pour la Révolution française et défend les pauvres, tout en se montrant un adversaire de l'autoritarisme. Il ne prend pas parti dans le conflit entre les Girondins et les Jacobins et s'inquiète du tour pris par la Révolution. Sa rencontre avec Babeuf et sa conjuration des Égaux, va en faire l'un des précurseurs du mouvement libertaire et l'un des premiers anarchistes (Manifeste des Egaux, 1796). Publiant de manière anonyme après son emprisonnement de 1788, Sylvain Maréchal échappe ainsi aux poursuites judiciaires et peut écrire jusqu'à sa mort. Encore peu soucieux des droits de la femme, comme la Révolution, il rédige en 1801 un texte pour un Projet de loi portant défense d'apprendre à lire aux femmes.

Publications

poésies

Bergeries (1770)
Chansons anacréontiques (1770)
Essais de poésies légères suivis d'un songe (1775)
Fragments d'un poème moral sur Dieu (1780)
Dieu et les prêtres (1781)
Fragments d'un poème philosophique (1781)
L'Âge d'Or, recueil de contes pastoraux (1782)
Livre échappé du déluge (1784)
Almanach des Honnêtes Gens (1788). Cet almanach aura le triste privilège d'être l'une des dernières publications brûlées en place publique.
Apologues modernes, à l'usage d'un dauphin (1788)
Dame Nature à la barre de l'Assemblée nationale (1791)
Jugement dernier des rois, pièce de théâtre (1793)
Le Tableau Historique des évènements révolutionnaires de l'an II (1795)
Pensées libres sur les prêtres (1798)
Le Lucrèce français (1798)
Culte et Lois d'une société d'hommes sans Dieu (1798)
Les Voyages de Pythagore (1799)
Histoire universelle en style lapidaire (1800)
Dictionnaire des Athées anciens et modernes (1800) Texte en ligne
Manifeste des égaux15, avec Gracchus Babeuf (1801)
Pour et contre la Bible (1801)
Projet d'une loi portant défense d'apprendre à lire aux femmes, satire féministe16 (1801) Texte en ligne
La Femme abbé (1801)

Ouvrages posthumes

Histoire de la Russie, réduite aux seuls faits importants (1807)
De la vertu (1807)

 

Sylvain Maréchal
(1750 - 1803)
 
  Sylvain Maréchal - Portrait  
 
Portrait de Sylvain Maréchal