Sylvain Maréchal |
O Toi ! le souverain du monde planétaire. Astre majestueux qui féconde la terre. Sans te mouvoir, Soleil qui meus tout, es-tu Dieu ? Non, tu n'es qu'un foyer de lumière et de feu. Astre plus doux, et toi, des nuits, reine paisible, Dont le pâle flambeau plaît à l'amant sensible, Toi qui brilles, dit-on, d'un éclat emprunté, Tu prétends encor moins à la divinité. Feux sans nombre, habitants de la voûte azurée, Êtes-vous dieux aussi ? Toi, ptofond empyrée ! Quand le peuple sur toi lève en tremblant les yeux. Ciel, le dernier de tous, lui caches-tu des dieux? Non... l'Être qu'on adore est l'âme universelle; La nature agissante en fournit le modèle. |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Sylvain Maréchal (1750 - 1803) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Sylvain Maréchal | |||||||||