Théodore Aubanel |
Naissance: 26 mars 1829 à Avigno Décès: 2 novembre 1886 à Avignon Théodore Aubanel est un imprimeur et poète d'expression provençale. Son nom en provençal est Teoudor Aubanèu. Théodore Aubanel est issu d'une famille d'imprimeur ayant le titre d'imprimerie du Pape. Catholique et pratiquant, il rencontre Joseph Roumanille lors des réunions de la société de la Foi. Même si dans cette famille bourgeoise on ne parle que peu le provençal, Théodore Aubanel s'aperçoit que cette langue est vivante tout autour de lui : dans les moindres ruelles d'Avignon, dans les campagnes d'Avignon et même dans sa maison où un vieil oncle s'obstine à ne pas parler autrement. C'est Joseph Roumanille qui lui fait rencontrer Frédéric Mistral et Anselme Mathieu, avec lesquels ils se réunissent souvent au château de Font-Ségugne, résidence de Paul Giera, pour écrire des vers et des chansons, en provençal. Il rencontrera lors de se réunions la cousine des Giera, Mademoiselle Jenny Manivet, qu'il va aimer et qu'il va chanter sous le nom de Zani. De ces réunions naîtra le Félibrige, en 1854, dont Aubanel sera un des trois piliers, avec Mistral et Roumanille. Elle s'appelait Jenny Manivet. Il l'aimait, elle l'aimait. Elle vient lui annoncer qu'elle entre au couvent se faire Fille de la Charité. Alors il va crier son désespoir au sommet des rochers blancs des Alpilles, dans la rage du vent, sous le soleil vertical. Poème d'amour poignant, tiré de « La grenade entrouverte », premier recueil de Théodore Aubanel. « Le seul vrai poète provençal », disait de lui Paul Valéry. Né dans une famille d'imprimeurs (imprimeurs « de Sa Sainteté le Pape et de l'Archevêque d'Avignon » au XVIIIe siècle quand Avignon était encore une partie des États de l'Église), Théodore Aubanel fait ses études chez les pères à Aix-en-Provence avant de revenir travailler dans l'imprimerie familiale. Très catholique, comme toute sa famille, il suit les réunions de la Société de la Foi où il rencontre Joseph Roumanille. Celui-ci lui fait rencontrer ses amis Frédéric Mistral et Anselme Mathieu. Tous se retrouvent au château de Font-Ségugne pour créer vers et chansons. Hommages toponymiques Par ordre alphabétique des villes : un lycée, une place, une rue, un gymnase Théodore Aubanel à Avignon, « sa ville » une avenue Théodore Aubanel à Bollène un boulevard Théodore Aubanel à Draguignan une rue Théodore Aubanel à Fréjus une avenue Théodore Aubanel à La Ciotat une rue Théodore Aubanel à L'Isle-sur-la-Sorgue un boulevard Théodore Aubanel à Miramas une rue Théodore Aubanel à Montpellier une rue Théodore Aubanel à Morières-lès-Avignon une rue Théodore Aubanel à Nîmes une rue Théodore Aubanel à Perpignan dans le quartier de Les Coves où plusieurs rues rendent hommage aux félibres. une rue Théodore Aubanel à Saint Hilaire d'Ozilhan. une rue Théodore Aubanel à Saint-Martin-de-Crau une allée Théodore Aubanel à Saint-Raphaël une rue Théodore Aubanel aux Saintes-Maries-de-la-Mer une rue Théodore Aubanel à Salon-de-Provence une allée Théodore Aubanel à Sausset-Les-Pins un buste (exposé dans le parc des Félibres) et une rue Théodore Aubanel à Sceaux une rue Théodore Aubanel à Vauvert une rue Théodore Aubanel à Villeneuve lez Avignon où il possédait une propriété : le mas de Carles. |
Théodore Aubanel (1829 - 1886) |
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Portrait de Théodore Aubanel | |||||||||
écrivains provençauxEn Théodore Aubanel les félibres vénèrent une personne de la Trinité créatrice qui les a engendrés ; les amoureux l'adorent d'avoir été si pénétrant conseiller de leurs peines. Mais les analystes doivent surtout considérer en lui ce cas surprenant d'un poète mort jeune à cinquante-sept ans. |
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