Théodore Désorgues |
Père de l'Univers, suprême intelligence, Bienfaiteut ignoré des aveugles mortels, Tu révélas ton être à la reconnaissance. Qui seule éleva tes autels ! bis. Ton temple est sur les monts, dans les airs, sur les ondes. Tu n'as point de passé, tu n'as point d'avenir; Et, sans les occuper, tu remplis tous les mondes, Qui ne peuvent te contenir. bis. Tout émane de toi, grande et première cause ; Tout s'épure aux rayons de ta divinité ; Sur ton culte immortel la morale repose ; Et sur les mours, la liberté. Pour venger leur outrage et ta gloire offensée. L'auguste liberté ; ce fléau des pervers. Sortit au même instant de ta vaste pensée. Avec le plan de l'univers. Dieu puissant ! elle seule a vengé ton injure ; De ton culte elle-même instruisant les mortels ; Leva le voile épais qui couvrait la nature, Et vint absoudre tes autels. bis. bis. bis. Ô toi, qui du néant, ainsi qu'une étincelle. Fis jaillir dans les airs l'astre éclatant du jour, Fais plus... verse en nos cours ta sagesse immorte Embrase-nous de ton amour ! bis. De la haine des rois anime la patrie; Chasse les vains désirs, l'injuste orgueil des rangs. Le luxe corrupteur, la basse flatterie, Plus fatale que les tyrans. Dissipe nos erreurs ; rends-nous bons, rends-nous justes : Règne, règne au-delà du tout illimité ; Enchaîne la nature à tes décrets augustes ; Laisse à l'homme la liberté. bis. |
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Théodore Désorgues (1764 - 1808) |
Portrait de Théodore Désorgues |