Théophile Gautier |
Plaintive tourterelle, Qui roucoules toujours, Veux-tu prêter ton aile Pour servir mes amours ! Comme toi, pauvre amante, Bien loin de mon ramier Je pleure et me lamente Sans pouvoir l'oublier. Vole, et que ton pied rose Sur l'arbre ou sur la tour Jamais ne se repose, Car je languis d'amour ; Évite, ô ma colombe, La halte des palmiers Et tous les toits où tombe La neige des ramiers. Va droit sur sa fenêtre, Prés du palais du roi, Donne-lui cette lettre Et deux baisers pour moi. Puis sur mon sein en flamme, Qui ne peut s'apaiser, Reviens, avec son âme, Reviens te reposer. |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Théophile Gautier (1811 - 1872) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Théophile Gautier | |||||||||
BiographieThéophile Gautier fait ses études aux lycées Louis-le-Grand et Charlemagne. Il se lie avec Gérard de Nerval, qui l'introduit dans les milieux littéraires. Optant pour la poésie, Gautier fonde le 'Petit Cénacle' en 1830 et publie son premier recueil de Poésies. En 1833, un recueil de contes 'Les Jeune-France' et la préface de son premier roman 'Mademoiselle de Maupin' (1835) dénoncent avec esprit e Orientation bibliographiqueDiverses notices me font naître à Tarbes, le 31 août 1808. Cela n'a rien d'important, mais la vérité est que je suis venu au monde où je devais faire tant de copie, le 31 août 1811... - Ses ascendants proviennent de tous les coins de France. Pierre-Julcs-Théophile aura deux sours cadettes qui ne le lâcheront plus jusqu'à sa mon. Son père étant nommé chef de bureau aux octrois de Paris en 1814, les |
|||||||||