Touria Majdouline |
Il m'a abordée avec cette arrogance dans les yeux et m'a juré que j'étais ce qu'il avait vu en premier dans l'univers la dernière ombre où il avait trouvé refuge puis il s'est abattu cherchant dans mon rêve et ma réalité un sauf-conduit pour me détruire La langue de l'écoute bâille dans ma voix Comme si tu étais le vent habitant mes profondeurs comme si j'étais l'arbre emporté par les soupirs Et je me suis réveillée de toi Laisse-moi prendre appui sur ma blessure et m'en aller Tu ne sais pas encore que je ne suis plus simplement l'un de ces signes du féminin ou n'importe quelle autre lettre tordue C'est une femme de roseau qui s'habille de tes yeux de tes mains et avale calmement tes paroles Toi tu prends ce que tu veux des jours tu sèmes ce que bon te semble d'illusions Elle s'écroule à la fin de la nuit comme l'herbe noire essuie ses larmes et dort |
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Touria Majdouline (1960 - ?) |
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Portrait de Touria Majdouline | |||||||||