Tristan Derème |
Naissance: 13 février 1889 à Marmande Décès: 24 octobre 1941 à Oloron-Sainte-Marie Tristan Derème, de son vrai nom Philippe Huc, est un poète français, connu également sous les pseudonymes : Théodore Decalandre et Philippe Raubert. Fondateur de l'École fantaisiste avec Francis Carco, Paul-Jean Toulet et Robert de la Vaissière. On lui doit de nombreux recueils de poèmes souvent humoristiques. De son vrai nom Philippe Huc, il est né « par hasard » à Marmande le 13 février 1889 et il a suivi une scolarité vagabonde au gré des garnisons de son père, officier. Sa mère, Sophie Sandrin, est issue d'une vieille famille béarnaise, apparentée à l'illustre Pierre de Marca. Elle possède à Oloron-Sainte-Marie une maison au quartier Saint-Pée, où il séjournera souvent, point d'ancrage tout au long de sa vie et cadre fréquent de ses récits et poèmes. Dès 1906, il se lie d'amitié avec Francis Carco et Robert de la Vaissière, tous deux répétiteurs au lycée d'Agen où il effectue sa scolarité : embryon d'où naîtra l'École fantaisiste. Dans les années d'avant-guerre, le groupe fantaisiste rassemblera des noms comme Paul-Jean Toulet, Jean-Marc Bernard, Jean Pellerin, Francis Carco, Léon Vérane, Robert de la Vaissière, René Bizet, Noël Ruet, etc. De 1908 à 1921 il travaille comme receveur dans l'administration des impôts. Dès 1908 il collabore aux revues Hélios et L'Oliphant. Il adopte rapidement le pseudonyme de Tristan Derème. En 1914, il est mobilisé. Il devient secrétaire du député des Hautes Pyrénées Achille-Armand Fould qu'il suit jusqu'au ministère de l'Agriculture (1930-1932). Il est l'ami de Louis Barthou, député d'Oloron-Sainte-Marie, président du Conseil et plusieurs fois ministre de la Troisième République. Il correspond avec Francis Jammes qui comme lui a des attaches en Béarn. En 1922, il est élu membre de La Pléiade, aux côtés de Charles Maurras, Anna de Noailles, Paul Valéry. En 1923 il rencontre Béatrix Dussane, la Clymène de ses poèmes. De 1927 à 1929, il collabore au Figaro avec une rubrique hebdomadaire. En 1938 il reçoit le Grand Prix de Littérature de l'Académie française. Il vit à Paris mais vient souvent se ressourcer à Oloron Sainte-Marie où il meurt le 24 octobre 1941 ; il est inhumé au cimetière de Saint-Pé. Ouvre Poésie: Les Ironies sentimentales, Toulouse, Ed. de la revue "Poésie", 1910 Petits Poèmes, Paris, Lecène et Oudin, 1910 Le Poëme de la pipe et de l'escargot, Paris, Émile-Paul Frères, 1920 La Verdure dorée, Paris, Émile-Paul Frères, 1922. Le Zodiaque ou les étoiles sur Paris, Paris, Émile-Paul Frères, 1927, 15 pointes-sèches originales, dont une pour la couverture, par Hermine David. L'Enfant perdu, Paris, Emile-Paul Frères, 1928. Poèmes des colombes, 1929. Le Poème des Griffons, Grasset, 1938. Tristan Derème, Sa poésie. Anthologie de 100 textes. Infocompo, Pau, 1989. Bonne année Prose L'Enlèvement sans clair de lune ou les propos et les amours de M. Théodore Decalandre. Paris, Émile-Paul Frères, 1924. Toulouse. Paris, Émile-Paul Frères, coll. "Portrait de la France", n° 13, 1927. Frontispice d'Hermine David. Patachou, Petit Garçon, Paris, Émile-Paul Frères, 1929. Jack Rollan éditeur, Lausanne, 1956. Illustrations de Creux. Infocompo, Pau, 1989. Préface de Daniel Aranjo. Illustrations de R. Petit-Lorraine. Le Poisson rouge. Paris, Grasset, 1934. Le Violon des Muses. Paris, Grasset, 1935. L'Escargot bleu. Paris, Grasset, 1936. La Tortue indigo. Paris, Grasset, 1937. L'Onagre orangé. Paris, Grasset, 1939. La Libellule violette. Paris, Grasset, 1942. |
Tristan Derème (1889 - 1941) |
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Portrait de Tristan Derème | |||||||||