Tristan Janco |
Un printemps de braise Dans le silence de l'aurore Un éclat arrête le long sommeil C'est le début de la révolte Une poignée d'adolescents Déchire les vieux sanglots Ote le voile de solitude Dissipe absence des armes Toute contemplation est finie Dans l'azur aveugle de l'errance L'orage de la jeunesse Venge la multitude d'ombres Pâque, fête de la liberté Le chant de la chèvre célébré Le soleil d'avril éclaire l'audace Des vigiles foudroyés C'est le murmure annonciateur L'éclair, l'exultation des humiliés Le cri d'une enfance inachevée L'immobile désarroi des endeuillés C'est la saison où l'on donne la parole Aux affamés et aux assoiffés jusqu'à la folie Aux fusillés, aux égorgés, aux transpercés Aux pendus, aux noyés, aux brûlés vifs Aux asphyxiés C'est la révolte du ghetto de Varsovie Mémoire du mois d'avril |
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Tristan Janco (? - ?) |
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Portrait de Tristan Janco | |||||||||