Tristan Janco |
Soir de Paris, décembre, veille de fêtes Mon cour plane dans les neiges moldaves Cette blessure, solitude des rêves Descend jusqu au bout de ton visage Le vent apporte les mélodies gitanes Les prières sémites, la couronne de nuages Et l'écho des rivières, du Dniestre et du Boug Depuis combien de temps j'attends? Dans la désolation des champs de Transnistrie Dorment des corps sous des neiges glaciales Seul l'oiseau de Manguer sur l'arbre du chemin Chante les rêves du Yiddishland disparu Mes mains cherchent un peu de chaleur La corbeille des étoiles sourit au loin Ton regard me pénètre jusqu'au sang Même ici, dans le soir de la ville Ton cri m'envahit, je suis ton prisonnier Serre-moi encore une fois, plus fort, toi Mémoire de décembre, la mort N'est qu'un pas vers l'Eternité |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Tristan Janco (? - ?) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Tristan Janco | |||||||||